Un petit tour dans le paysage télévisuel espagnol.

En France nous avons la télé-poubelle. Ici ce n'est guère mieux...

Tout d'abord nous avons les séries américaines comme partout (Medium, Bones, Anatomia de Grey, Doctor House, oui en plus on traduit tout !), et les films également. 

Jusque là pas de surprise. Ensuite nous avons les jeux comme la ruleta de la suerte, ou Splash. Là aussi, RAS.

Mon attention a été attirée par deux programmes qui valent leur pesant de croquetas (oui parce que je ne suis pas là pour faire une thèse, et qu'en plus j'ai pas de télé pour tout décrypter). En premier, un très bon programme de RTVE qui s'appelle Españoles en el mundo, digne de Arte (et ceux qui me connaissent savent l'effet hypnotique qu'Arte a sur moi). Comme son nom l'indique ce sont des espagnols qui vivent partout dans le monde, du coup, on voit du paysage, là où ils vivent, et la gastronomie locale. Un mix entre les carnets de Julie et Échappées Belles. Si vous comprenez le castillan, je vous invite à aller faire un saut sur la page de l'émission (ici). La semaine dernière c'était à Lyon, cette semaine à Hanoï.

Enfin, il a fallu que je fasse un choix parmi la multitude de telenovelas et séries. On sent que le peuple ibérique excelle dans ce domaine quand on voit tout ce qu'il propose (remarque en France c'est pas non plus l'extase mais c'est différent)

J'ai écarté toutes celles qui paraissaient culcul-la-praline, et j'ai hésité entre deux. J'ai pour l'instant laissé tomber Aqui no hay quien viva pour me consacrer à Gran Hotel !

C'est quoi ce truc? Et bien c'est une série un peu dans le style de Dowton Abbey mais en version papatas bravas. Il n'y a pas cette retenue très anglaise, nous sommes dans le drame, la passion, les intrigues, la femme de chambre qui se donne au directeur de l’hôtel, les rebondissements à foison, les crises familiales, les problèmes d'argent sans parler des histoires de coeur. Comme vous le constatez ici, c'est très simple !

Le truc parfait pour les nuits d'insomnie !

Bon c'est pas tout ça, mais il est temps d'aller prendre l'air...